Les étiquettes et griffes Le Laboureur

La griffe Le Laboureur : découvrez son histoire

Depuis la création de la maison en 1956, nos produits n’ont jamais cessé d’être portés dans le monde entier. Ils représentent notre histoire, nos valeurs et notre savoir-faire français. La griffe historique est l’un des éléments de confection le plus symbolique de la manufacture. Elle est présente à l'intérieur de nos vestons, vestes et vareuses. La griffe et l’étiquette sont les preuves de l’authenticité du produit Le Laboureur.

Couture d'une griffe

Qu’est-ce qu’une griffe ?

Une griffe tissée est un élément semblable à une étiquette. D’une plus grande dimension, elle comporte la signature d’une maison de confection et elle est un gage d’authenticité. Lorsqu’un produit comporte une griffe c’est qu’il est reconnu comme un produit « griffé ».

L’expression « produit griffé » tire son origine du Moyen Âge. Les imprimeurs utilisaient un poinçon métallique pour poser la signature de l’éditeur sur les couvertures des livres. Ils laissaient ainsi une marque semblable à une griffure. C’était un moyen de prouver que l’œuvre « griffée » était authentique.

Suite à l’émergence de la haute-couture, les grands créateurs en référence à la griffe du Moyen Âge ont marqué à leur tour leur production en cousant une étiquette comportant leur signature afin que les créations deviennent identifiables. Ainsi l’expression « produit griffé » perdure encore aujourd’hui

Que représente la griffe Le Laboureur ?

La griffe Le Laboureur symbolise les origines de la marque. L’ensemble des éléments qui la constituent font référence à la ville où tout a débuté pour l’entreprise « Digoin ». Elle est constituée du logo et du blason ainsi que des monuments remarquables du patrimoine digoinais.

En premier lieu, nous retrouvons en haut de la griffe, le pont-canal de Digoin. Historiquement, il est l’un des premiers grands ponts-canaux de France construit de 1832 à 1836. Mesurant 243 mètres de long, c’est l’ingénieur Pierre Alexandre Adolphe Jullien qui en est l’auteur. Ce pont-canal muni de ses 11 arches architecturales est accessible uniquement à vélo, en bateau de plaisance ou à pied.

Le deuxième monument situé en bas à droite de la griffe est la poste de Digoin dont l’architecture est unique. Le bâtiment a été construit durant la 1ère moitié du XXème siècle par l’architecte parodien Claudius Malord (Paray-le-Monial). Son architecture fait la transition entre une architecture traditionnelle et l’arrivée de l’influence du Bauhaus.

Le troisième bâtiment situé en bas à gauche de la griffe correspond à l’église Notre-Dame de la providence de Digoin. Monument historique dont l’architecture s’apparente au style romano byzantin, elle a la particularité de ne pas être en forme de croix chrétienne. Reconstruite entre 1869-1891, elle est caractérisé par l’alternance des pierres grises (volvic) et blanches (calcaire) dans l’arc des nerf et par des motifs décoratifs à l’extérieur, comprenant un hommage aux chef étoilé Alexandre Dumaine représenté sur le tympan principal de l’église en tant que maître du festin lors des noces de cana. Levez les yeux à partir de la sortie de l’hiver, avec un peu de chance, vous pourrez voir des cigognes nichées au sommet du clocher.

Zoom sur la griffe Le Laboureur
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Jade POUNEAU

Jade POUNEAU